Un coup de blues

"Une femme est comparable à une vague ... Son moral monte et descend dans un mouvement semblable à celui de l'océan. Quand elle se sent parfaitement bien, on peut dire qu'elle surfe sur la crête de la vague, mais soudain elle va changer d'humeur et se retrouver au creux de la vague. Cet effondrement n'est que temporaire car, dès qu'elle atteint le fond de ce creux, son humeur commence aussitôt à changer et elle reprend progressivement confiance en elle. Et automatiquement, elle revient sur la crête de la vague." John Gray (Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus).



Aujourd'hui je me sens plus proche du creux, je me sens comme dans un puits. Je plonge dans des souvenirs lointains, j'essaie de dévoiler mon destin, de retrouver le bout de mon chemin .

Je me rappelle de mes années à la faculté... Cinq ans d'externat, cinq ans de stress continu, révisions, stages, examens, bus, pizza pourrie, quelques amis et beaucoup d'ennuis...
Deux ans d'internat: début de ma carrière professionnelle... pure exploitation ... moments de joie... moments de stress, de tristesse et d'épuisement ...
Maintenant, chez moi, en instance de thèse... malgré moi... Il faut que je révise et que je me taise, pour un concours, afin d'entamer quatre autres années, enchaînées, d'éventuels bonheur et de malaise ..

 Je me rappelle de ces affaires arrangées, ces discussions insensées, ces déceptions ... je sens le coeur mutilé ! je suis dégoûtée !
Maintenant, chez moi, en instance d'harmonie et de paix ... malgré moi... je me sens fatiguée ...

Aujourd'hui je porte mes lunettes grises, je sens cette lassitude d'être chômeuse, seule, mal comprise ...

Mais non ! je ne déprime pas, rien qu'en voyant ma chère famille autour de moi ...
J'adore les fous rires immotivés de mon petit neveu ... Un petit monde à moi, c'est ce que je veux ..
Il fait beau dehors, je laisse tout et je sors ...
Je marche seule, en silence ... je me réjouis de la beauté du soleil, du ciel, des fleurs et des papillons qui dansent ...
J'entends soudain cette douce voix, me disant : ton coeur manque de patience, manque de foi !
je comprends enfin pourquoi je sens toute cette peine, tout ce désarroi.
Alors, je pleure, je me relève, je prie que mes rêves s'achèvent.

Je vois enfin une petite lumière... la flamme d'une chandelle ... réelle ou imaginaire ? je la regarde de loin, la tête en l'air, les pieds sur terre ...
j'attends, je prie, je parle, je me tais, je souris... je lutte, je cède, je reprends, j'étudie ... je sens cette force en moi qui grandit ... je comprends enfin ce que ce signifie... ce fameux... "Let it be" !

CONVERSATION

4 commentaires:

  1. Excellent du début à la fin, c'est ça : let it be !

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  2. merci Prima ^^ mela inti 7attit "amusant" ? :D

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  3. ya3tik essahha lili
    j'espère,maintenant,que tu t'approche de la crête de la vague!
    rabbi ya3tik alli fi kalbek,mais c vrai il faut de la patience et sutout de la foie
    wou kif maykoulou:elmlih yabta

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  4. yaaaa Chaddou, zaretna el barka *-* merci ma chère, el 7amdou lilleh, c'était juste un coup de blues ;) mnt je me sens bcp mieux :))

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