Grain de Sable

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اليوم "عيد" الطفولة... و لست أدري لمَ علينا أن نرثي أطفالنا في كل عيد؟

أتساءل : إلى متى تتواصل معاناة هذه الأمة؟و هل سأحيى حتى أراها تنهض من جديد؟

أطفال في غزة يُقتلون .. أطفال في سوريا يُيتّمون، يُهجَّرون... أطفال في اليمن يجوعون... أطفال في كل مكان مشردون ، لا يدرسون .

هل علينا أن نحترف فن البكاء و الرثاء و الوقوف على الأطلال بلا كبرياء؟

لمَ صرنا في كل مرة نكتفي بتغيير صورنا عندما تشتد الأزمات ، بكتابة بعض الأدعية و بعض الكلمات؟ لمَ صار حتى تنديدنا افتراضيا، عاجزا، سقيما، عاطفيا؟

لمَ صرنا بهذا العجز؟ ننجرف مع عواطفنا ثم سرعان ما ننسى و نعتاد ، في حين تستمر الاعتداءات و الصرخات؟

لمَ تتفرق صفوفنا أكثر فأكثر كل يوم؟ لمَ احترفنا فن التعاليق الساخرة و اللَوم؟ لمَ نستيقظ برهة ثم نعود إلى النوم؟

لمَ هذه السلبية و هذه العصبية؟ لمَ نصير كالغنم القاصية؟ يهاجمنا الذئب من كل ناحية؟

لا أكتب هذه الكلمة كي أرثي أطفال سوريا و فلسطين الذين قُتلوا ، فهُم شهداء في علّيين، لا أكتب كي أرثي العرب و المسلمين، فالخير باق فيهم إلى يوم الدين.
و إنما أكتب كي أدعو كل إنسان ... إلى مساندة هؤلاء الأطفال و استعمال سلاح القلم لدحر الظلم و لو باللّسان. و هذا، لَعمري ، أضعف الإيمان.

أنهي هذا النص (الذي لم يأخذ من وقتي و جهدي سوى القليل)، كي أدعو الجميع لمساندة أهالي غزة (و المستضعفين في كل مكان) بكتاباتكم، بدعائكم و بتبرعاتكم .

و السلام عليكم

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الحساب البريدي الجاري رقم
17000000000039100060

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C'était au mois de novembre 2002, je ne me rappelle plus de la date exacte. Je me souviens seulement que c'était la première semaine du mois de Ramadan.

Le coeur battant la chamade, je sors à quatorze heures pour assister à une séance de sciences naturelles. J'étais anxieuse, inquiète. J'appréhendais mon entrée en classe dans cet état là. Je ne le nie pas, j'étais très embarrassée.

Pour m'en sortir, je n'avais qu'une seule solution : répéter le Douâa que je venais d'apprendre : "Ô Allah Qui tourne et retourne les coeurs, enracine mon coeur dans Ta religion".
(يا مقلب القلوب ثبت قلبي على دينك)

Je marche discrètement dans la cour, cherchant ma copine qui, comme moi, était angoissée.

L'histoire a commencé bien avant, en 1998, au mois de Ramadan également, quand j'avais lu, pour la première fois, le Coran en entier. Je ne comprenais pas beaucoup de passages, mais je me rappelle que quand je suis arrivée à ce verset là, je l'ai trouvé vraiment d'une clarté éblouissante : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines… » Sourate Annour ; verset 31

(وَقُلْ لِلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَ )

سورة النّور، الآية 31

Ce jour là, je me suis simplement dit: "incha Allah je le porterai un jour!". J'avais l'esprit un peu léger, je l'admets.

Les années passent sans que j'y réfléchisse trop. Mais voilà qu'un soir, mon frère me passe discrètement un CD intitulé "Les moeurs" (الأخلاق) du fameux Amr Khaled, et il y avait une leçon sur la pudeur (الحياء). Je l'écoute attentivement. Il parlait du voile.
Ce n'était pas son énumération des preuves de la nécéssité du port du Hijab dans le Coran et le Hadith qui m'a spécialement marquée, j'en connaissais certaines, et fait important: j'en étais déjà convaincue. Mais il transmettait d'une précision inouïe les monologues que moi et beaucoup d'autres femmes se répétaient; les préjugés, les craintes et les contraintes, les excuses, et surtout la procrastination.

J'ai porté un foulard noir, je voulais éviter les couleurs pour qu'on ne puisse pas me distinguer dans la foule. Tout se passe bien. Je rentre saine et sauve chez moi. Le lendemain, ou deux jours après (je ne sais plus), me voilà "arrêtée et interpellée" par le surveillant général. J'enlève mon voile au lycée, et je rentre chez moi, cette fois-ci frustrée.

Le weekend, je vais chez ma tante, en me voyant avec ce nouvel accoutrement elle me dit: "T'es Bachelière, tu ne veux pas bousiller ta vie. Ecoute-moi ma petite, tu vis dans un pays où la liberté n'est qu'illusion. Tu ne sais pas à quel point nous avons souffert moi et mon mari quand nous étions au début de notre carrière.. Tu ne peux pas imaginer le mal qu'on pourrait te faire endurer. Dieu te pardonnera... Alors, tu l'enlèveras! Tu me promets ?"

J'ai hoché ma tête silencieusement ... en répétant le même Douâa.

Chaque jour, c'était un nouveau défi. je m'efforçais de résister, de porter n'importe quel truc qui permettait de couvrir ma tête sans qu'on me remarque. Les regards insistants, les commentaires, les avertissements et parfois même les railleries me gênaient. Ce n'était pas du tout agréable, certainement, mais au fond de moi, je me sentais forte, en paix.

Il m'a fallu beaucoup de temps pour m'habituer à mon "nouveau statut" et me débarrasser de certaines vieilles habitudes, et encore plus de temps pour rendre mon voile plus rigoureux.

J'ai réussi mon bac, première du lycée, et j'ai reçu le prix du maire de ma ville. Il n'était pas très content de me voir, mais ce jour là, j'ai senti la gloire; j'ai osé assister la tête voilée. J'en suis sincèrement fière, c'était ma meilleure revanche, mon ultime victoire ...

A la faculté, c'était le stress continu et la galère. J'étais, presque quotidiennement, interpellée par les deux policiers que je recontrais au "check point". C'était le pire moment de la journée. (je ne vais pas répéter ce que j'ai déjà dit auparavant. J'en ai déjà parlé dans deux notes précédentes).
Maman était la personne qui m'a encouragée le plus, malgré sa peur. Elle aussi, avait été une fois arrêtée au centre de police et forcée à enlever son voile. Je me souviens de ses mots simples mais puissants: " Résiste de toute ta force. Ce que tu fais, est un vrai Djihad".

Dix ans sont passés, et me voilà encore voilée, aux droits, cette fois-ci, non violés. Je ne cesserai pas de le répéter :

يا مقلب القلوب ثبت قلبي على دينك

الحمد للّه


C'est un peu hors sujet, mais j'ai beaucoup aimé :) (Source)

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“Cela fait un bon moment que j'attends ta visite! Aïd Mubarak!” dit-elle en souriant.

Je la regardais, un peu inquiète. Je cherchais le “Pourquoi ?” . Je me rappelle que je lui ai déjà rendu visite lorsqu'elle a été opérée, c'est vrai que c'était bref .. il y avait trop de monde ce jour là, elle était fatiguée et je ne voulais pas en rajouter.

“Aïd Mubarak ! J'espère que tu te sens mieux.”

“Incha Allah .. Je voulais te montrer un bilan. Je n'ai pas compris les abréviations, ni ses implications thérapeutiques.”

Je me sentais un peu stressée; je suis face à un exercice très délicat, je dois choisir les bons mots, le bon ton, et cacher mon éventuelle pitié (chose qui m'échappe assez souvent) sinon elle risque d'éclater en sanglots.

“Tiens! Le voilà. Tu peux m'expliquer même si c'est compliqué . Je me rappelle encore du cours de physiologie concernant les hormones féminines, je connais la LH et la FSH .. la progestérone et l'oestrogène .. Je ne comprends pas pourquoi les médecins ne se concentrent que sur les deux dernières lignes.”

Je lis les différents documents qu'elle garde soigneusement dans une petite chemise.

Soulagée, je souris. Je n'ai pas à lui mentir.

Je m'apprête à parler mais elle m'arrête brusquement : “écoute! N'essaye pas de me consoler, ni de me remonter le moral. Dis-moi la vérité. J'ai déjà eu le choc, maintenant je le sais : j'ai un cancer du sein. J'ai supporté la chirurgie et je vais bientôt commencer la chimiothérapie, alors je n'ai plus rien à perdre. Je suis prête à tout.”

Sa remarque m'a fait mal. Je sentais comme un courant qui me parcourait. Je lisais le désespoir dans ses yeux, l'amertume dans ses paroles et la mélancolie dans ses traits.

Elle essaye de se montrer forte, mais elle me semble tellement vulnérable. Je le sens, je le sais.

“Non, je ne vais pas te consoler. Il n'y a pas de métastases à distance. La tumeur est de 1.8 centimètres. Les récepteurs hormonaux intratumoraux sont positifs. Ce sont des éléments de bon pronostic, incha Allah.”

Les larmes aux yeux, le visage détendu, elle sourit d'un air reconnaissant.

Je la trouvais belle, innocente, et encore plus jeune.

Jeune.. Elle l'est déjà: elle n'a que trente six ans.

“Leïla, je veux demander ton avis. Je veux consulter un psychiatre, je déprime, je suis tout le temps pessimiste. Je ne pense qu'à la mort. Je vois maman partout où je vais, je me rappelle constamment d'elle, tu sais qu'elle est décédée dans les mêmes circonstances.

Mon mari, mes soeurs et tous mes proches me demandent d'oublier, de penser à autre chose, mais c'est plus fort que moi. Quand je vois ma fille de six ans, et mon petit bout de choux, j'ai envie que ce soit un cauchemar et qu'un jour je me réveillerai pour me retrouver avec eux, en bonne santé. Je sais que c'est mon destin, mais c'est difficile à vivre. Je me sens désespérée.”

Qu'y a-t-il de plus naturel?

“Ne te préoccupe pas de ce que pensent les autres. Personne ne peut se mettre à ta place et imaginer ce que tu éprouves. Je te le conseille vivement, l'assistance psychologique ne te feras que du bien. Un cancer n'est pas une maladie facile à accepter, ce que tu ressens est tout à fait légitime. Fais le, tu ne le regretteras pas. Et n'oublie pas de prier. ”

“J'en suis vraiment reconnaissante. Merci infiniment. Qu'Allah te protège.”

Me voilà en voiture, en route vers ma maison. Je me rappelais du cours qu'on a eu à la faculté sur le cancer du sein, avec sa fameuse introduction qui nous semait la terreur “Une femme sur onze aura un cancer du sein. Une sur deux en mourra dans les cinq ans.”

Je ne pensais qu'à elle, ses mots se répétaient dans ma tête comme des échos, ses gestes, sa mimique, ses soupirs. Je redessinais le tableau, triste, confuse et reconnaissante, mais surtout satisfaite. Al Hamdou lillah.

“Confie-nous tes tourments et parle en toute liberté. Un flot de paroles soulage le coeur de ses chagrins; c'est comme ouvrir la vanne lorsque le barrage du moulin est trop plein.”

“La démonstration la plus frappante des pouvoirs cliniques du soutien émotionnel est sans doute fournie par des groupes de femmes souffrant de cancer avancé du sein. Cliniquement parlant, ses femmes étaient condamnées à plus ou moins brève échéance. Le Dr David Spiegel, qui a conduit cette étude à l'Ecole de médecine de Stanford, a été aussi stupéfait par ses découvertes que le monde médical: les femmes qui participaient chaque semaine à des réunions de discussion avec les autres survivaient deux fois plus longtemps que celles qui affrontaient seules leur maladie.”
(Daniel Goleman, L'intelligence émotionnelle)

Comment dépister un cancer du sein ?

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هي حملة أطلقتها مجموعة من الجمعيات الخيرية الإسلامية بهدف تخفيف معاناة اللاجئين السوريين في المخيمات الأردنية و التركية و إدخال السرور على قلوبهم، خلال أيام عيد الأضحى المبارك .

يمكنكم التبرع عن طريق إحدى هذه الجمعيات .

و للتبرع من تونس، يمكنكم الاتصال بجمعية الخير الإسلامية أو مباشرة على رقم الحساب التالي :

اسم الحساب : ASS ELKHAIER AL ISLAMI
اسم البنك : البركة
رقم الحساب : 320007881010406593
اسم الفرع : المقر الاجتماعي، 88نهج الهادي شاكر ،تونس 1002
السوفيت : BEITTNTT
الإيبان : TN59

قال النبي صلى اللّه عليه وسلم : ((أحبّ الناس إلى اللّه أنفعهم للناس ، وأحبّ الأعمال إلى اللّه عز وجل سرور تدخله على مسلم ، أو تكشف عنه كربةً ، أو تقضي عنه دَيناً ، أو تطرد عنه جوعاً ، ولأن أمشي مع أخي المسلم في حاجة أحب إليَّ من أن أعتكف في المسجد شهراً ، ومن كفَّ غضبه سَتَرَ اللّه عورته ، ومن كَظَمَ غيظاً ولو شاء أن يُمضيه أمضاه ، ملأ اللّه قلبه رضاً يوم القيامة ، ومَن مشى مع أخيه المسلم في حاجته حتى يثبتها له ، أثبت اللّه تعالى قدمه يوم تزلُّ الأقدام ، وإن سوء الخُلُق ليُفْسد العمل كما يُفْسد الخلُّ العَسَل)) [ رواه ابن أبي الدنيا وحسَّنه الألباني ] .

نسأل اللّه العظيم أن يغيث إخواننا في سوريا و يحقن دماءهم و ينصرهم نصرا مبينا، عاجلا غير آجل .

جازاكم اللّه كل خير و السلام عليكم و رحمة اللّه و بركاته .

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من أجمل القصائد التي قرأتها ، للشاعر المصري الراحل محمد مصطفى حمام رحمه اللّه .

عـلَّـمـتـنـي الحياةُ أن أتلقّى.... كـلَّ ألـوانـهـا رضـاً وقبولا

ورأيـتُ الـرِّضـا يـخفِّف أثقا....لـي ويُـلقي على المآسي سُدولا

والـذي أُلـهـم الـرِّضا لا تراهُ....أبـدَ الـدهـر حـاسداً أو عَذولا

أنـا راضٍ بـكـل مـا كتب الله....ومُـزْجٍ إلـيـه حَـمْـداً جَزيلا

أنـا راضٍ بـكل صِنفٍ من النا....سِ لـئـيـمـاً ألـفيتُه أو نبيلا

لـسـتُ أخـشـى من اللئيم أذاه....لا، ولـن أسـألَ الـنـبيلَ فتيلا

فـسـح الله فـي فـؤادي فلا أر....ضـى مـن الحبِّ والوداد بديلا

فـي فـؤادي لـكل ضيف مكان....فـكُـنِ الـضيفَ مؤنساً أوثقيلا

ضلَّ من يحسب الرضا عن هَوان....أو يـراه عـلـى الـنِّفاق دليلا

فـالـرضا نعمةٌ من الله لم يسـ....ـعـد بـهـا في العباد إلا القليلا

والـرضـا آيـةُ البراءة والإيـ....ـمـان بالله نـاصـراً ووكـيلا

عـلـمـتني الحياةُ أنَّ لها طعـ....ـمَـيـن، مُـراً، وسائغاً معسولا

فـتـعـوَّدتُ حـالَـتَـيْها قريراً....وألـفـتُ الـتـغـيير والتبديلا

أيـهـا الـناس كلُّنا شاربُ الكأ....سَـيـن إنْ عـلقماً وإنْ سلسبيلا

نـحـن كالرّوض نُضْرة وذُبولا....نـحـن كـالـنَّجم مَطلعَاً وأُفولا

نـحـن كـالـريح ثورة وسكوناً....نـحـن كالمُزن مُمسكاً وهطولا

نـحـن كـالـظنِّ صادقاً وكذوباً....نـحـن كـالحظِّ منصفاً وخذولا

قـد تـسـرِّي الحياةُ عني فتبدي....سـخـريـاتِ الورى قَبيلاً قَبيلا

فـأراهـا مـواعـظـاً ودروساً....ويـراهـا سـواي خَـطْباً جليلا

أمـعـن الناس في مخادعة النّفـ....ـسِ وضـلُّـوا بصائراً وعقولا

عـبـدوا الـجاه والنُّضار وعَيناً....مـن عـيـون المَهَا وخدّاً أسيلا

الأديـب الـضـعيف جاهاً ومالاً....لـيـس إلا مـثـرثـراً مخبولا

والـعـتـلُّ الـقويُّ جاهاً ومالاً....هـو أهـدى هُـدَى وأقـومُ قيلا

وإذا غـادة تـجـلّـت عـليهم....خـشـعـوا أو تـبـتّلوا تبتيلا

وتَـلـوا سـورة الـهـيام وغنّو....هـا وعـافـوا القرآن والإنجيلا

لا يـريـدون آجلاً من ثواب الله....إنَّ الإنـسـان كـان عـجـولا

فـتـنـة عـمّـت المدينة والقر....يـةَ لـم تَـعْـفِ فتية أو كهولا

وإذا مـا انـبـريتَ للوعظ قالوا....لـسـتَ ربـاً ولا بُعثتَ رسولا

أرأيـت الـذي يـكـذِّب بـالد....يـن ولا يـرهب الحساب الثقيلا

أكـثـرُ الناس يحكمون على النا....س وهـيـهات أن يكونوا عدولا

فـلـكـم لـقَّـبوا البخيل كريماً....ولـكـم لـقَّـبـوا الكريم بخيلا

ولـكـم أعـطَـوا الملحَّ فأغنَوا....ولـكـم أهملوا العفيفَ الخجولا

ربَّ عـذراء حـرّة وصـموها....وبـغـيٍّ قـد صـوّروها بتولا

وقـطـيـعِ الـيدين ظلماً ولصٍ....أشـبـع الـنـاس كـفَّه تقبيلا

وسـجـيـنٍ صَـبُّوا عليه نكالاً....وسـجـيـنٍ مـدلّـلٍ تـدلـيلا

جُـلُّ مـن قـلَّـد الـفرنجة منا....قـد أسـاء الـتـقـليد والتمثيلا

فـأخـذنـا الخبيث منهم ولم نق....بـسِ مـن الـطـيّبات إلا قليلا

يـوم سـنَّ الـفرنج كذبةَ إبريـ....ـلَ غـدا كـل عُـمْـرنا إبريلا

نـشـروا الرجس مجملاً فنشرنا....هُ كـتـابـاً مـفـصَّلاً تفصيلا

عـلـمتني الحياة أنَّ الهوى سَيْـ....ـلٌ فـمـن ذا الذي يردُّ السيولا

ثـم قالت: والخير في الكون باقٍ....بـل أرى الخيرَ فيه أصلاً أصيلا

إنْ تـرَ الـشـرَ مستفيضاً فهوِّن....لا يـحـبُّ الله الـيئوس الملولا

ويـطول الصراع بين النقيضَيـ....ـنِ ويَـطوي الزمانُ جيلاً فجيلا

وتـظـلُّ الأيـام تعرض لونَيْـ....هـا عـلى الناس بُكرةً وأصيلا

فـذلـيـلٌ بالأمس صار عزيزاً....وعـزيـزٌ بـالأمس صار ذليلا

ولـقـد يـنـهض العليلُ سليماً....ولـقـد يـسـقـطُ السليمُ عليلا

ربَّ جَوعانَ يشتهي فسحة العمـ....ـرِ وشـبـعانَ يستحثُّ الرحيلا

وتـظـلُّ الأرحـامُ تـدفع قابيـ....لاً فـيُـردي بـبـغـيـه هابيلا

ونـشـيـد الـسـلام يتلوه سفّا....حـون سَـنُّوا الخراب والتقتيلا

وحـقـوق الإنـسان لوحة رسّا....مٍ أجـاد الـتـزويـر والتضليلا

صـورٌ مـا سرحتُ بالعين فيها....وبـفـكـري إلا خشيتُ الذهولا

قال صحبي: نراك تشكو جروحاً....أيـن لـحن الرضا رخيماً جميلا

قـلـت أما جروح نفسي فقد عوَّ....دْتُـهـا بَـلـسَـمَ الرضا لتزولا

غيرَ أنَّ السكوتَ عن جرح قومي....لـيـس إلا الـتقاعسَ المرذولا

لـسـتُ أرضـى لأمـة أنبتتني....خُـلُـقـاً شـائـهاً وقَدْراً ضئيلا

لـسـتُ أرضى تحاسداً أو شقاقاً....لـسـتُ أرضى تخاذلاً أو خمولا

أنـا أبـغي لها الكرامة والمجـ....ـدَ وسـيـفـاً على العدا مسلولا

عـلـمـتني الحياة أني إن عشـ....ـتُ لـنفسي أعِشْ حقيراً هزيلا

عـلـمـتـنـي الحياةُ أنيَ مهما ....أتـعـلَّـمْ فـلا أزالُ جَهولا

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Après un dîner copieux, vient mon moment préféré de la journée : celui de savourer un délicieux café devant la télé. Une dizaine de minutes de détente avant de retourner à mes papiers, à ma révision qui, en médecine, ne finit jamais.

Je voulais regarder l’évènement du jour, de l’année : la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques. J’étais curieuse, excitée.

Depuis que je l’ai regardée en 1996, aux JO d'Atlanta, je ne laissais plus échapper ces magnifiques spectacles, soigneusement préparés, parfaitement présentés et réalisés.

Cela m’a toujours impressionnée. J’avais les larmes aux yeux à chaque fois que je regardais ce gigantesque rassemblement, où toutes les ethnies, toutes les religions, toutes les couleurs se mélangent, s’unissent, se fondent, se confondent, oubliant, pour un instant leurs différences, leurs conflits.

Maman n’apprécie pas tout ceci, elle pense que c’est simplement de l’argent gaspillé et qu’on aurait pu construire des hôpitaux et des écoles dans les pays sous-développés avec toutes ces fortunes dépensées, parties en fumée.

Son avis m’indisposait en quelque sorte, j’étais un être messianique à l’époque. Maintenant, je réalise que maman avait raison et que je délirais.

Me voilà, en train de chercher une chaine Britannique. Je ne veux plus écouter les animateurs Français.

Avant d’arriver à destination, le hasard. (Ah non ! je n’y crois pas ! c’est plutôt le Destin !) , le destin a fait que je passe avant par les actualités : cent martyrs en Syrie... Je n’ai pas pu zapper, par respect.

C’est énorme comme chiffre, et pourtant, on finit par s'y habituer. Je ne comprends pas par quel mécanisme le cerveau humain (s’il l’est vraiment) s’adapterait à de telles atrocités ? Chaque jour, on voit des morts par dizaines, des blessés, des corps déchiquetés, des maisons détruites, des réfugiés. Et notre réaction stéréotypée devient paradoxalement de plus en plus atténuée : un long soupir, une petite prière prononcée du bout des lèvres... Et puis on zappe allez !

Ce jour là, j’ai vu des gens de la ville d'Alep, faisant la queue devant une boulangerie. Une queue tellement longue que, vers la fin, elle s’incurvait et tournait pour former une deuxième ligne parallèle. Des hommes et des enfants attendaient impatiemment leur tour, pour avoir quoi manger après une énième pénible journée de jeûne, de défis et de conflits ; de peine, de peur et de pleurs.

En ce même instant, un milliard de personnes étaient plantées devant leurs écrans, à regarder.. Mr Bean !

Pour une fois, je ne l’ai pas trouvé drôle du tout. Il était même d’une incroyable débilité.

Durant une dizaine de minutes, j'ai regardé nonchalamment le spectacle, malgré les danses, les jeux de lumière, je ne pouvais rien savourer .. même pas mon délicieux café.

Je me suis rappelée de mon prof Syrien, quand je lui ai demandé, moi et mes amies, si on pouvait envoyer des aides aux familles coincées dans la ville de Homs. Il nous a répondu que la situation était délicate, et que le régime syrien empêchait les aides humanitaires d’y parvenir.

« Alors que pourrions-nous faire ? » ai-je demandé.

« Vous pouvez toujours prier !»

C’était la réponse que je ne voulais pas entendre, je me sentais frustrée. Encore ce sentiment d’impuissance qui m’accable et que je hais ! Même si le fait de prier m’a toujours été une arme, je sais qu’un jour tout ceci finira, mais entre temps je voulais faire quelque chose de différent.

Mr Bean courait sur la plage, faisant les mêmes grimaces, qui, jadis, me faisaient (bizarrement) rire. Cette soirée là, je le trouvais superficiel, artificiel, stupide, burlesque!

Je voulais voir les équipes participantes, venant des quatre bouts du monde, mais c’était encore le début du spectacle. Je songeais : qui parmi ces milliers d’athlètes, gagnera une médaille d’or ? Un tunisien ? Un égyptien ? Oh, j’aimerais tant que ce soit un palestinien !

Et après ? Est-ce d’une médaille d’or qu’ils ont vraiment besoin ?

Je plongeais dans de profondes réflexions, je ne voyais plus rien de ce qui se passait. J’étais finalement triste et dégoutée. La seule image que je garde devant mes yeux est celle de la longue queue incurvée chez le boulanger. Patienter des heures durant, debout, la gorge sèche, le coeur battant, pour un petit bout de pain n'est-ce pas une réelle performance ? Une catégorie hors qui mérite la médaille d'or ?

Oh que oui! la médaille d’or qui la mérite ? C’est le peuple de la Syrie, c’est cet enfant courageux et inquiet, cet homme fort et indigné, cette femme brisée mais déterminée.

Comment se fait-il que la vie d’un être humain soit de cette insoutenable légèreté ?

J’ai éteint la télé. En ce mois de Ramadan, je préfère plutôt aller prier.

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تحت المطر

لم تكن الحافلة مكتظة لحسن الحظ . وجدت بسهولة مكانا شاغرا قرب النافذة . جلست بسلام و أخذت أتأمل الناس في الخارج : بعضهم يركض و الآخر آثر أن يبقى أمام واجهات المحلات المغطاة إلى أن تنقشع السحب ...

عربات مسرعة في كل الإتجاهات ، سائقون حانقون ، يسبون صاحب السيارة الذي أوقفها في منعرج (عمدا أو سهوا) ... يالها من فوضى ...

أسندت رأسي إلى الكرسي و نظرت أمامي ، كانت هناك امرأة كهلة جالسة مع ابنها ذي العشر سنوات . كان الطفل يتمتم بعبارات غير واضحة و يشير بيده كلما لمح محل ألعاب أو مرطبات ...
أما والدته فكانت تبدو منهكة ، شاردة ، تنظر إلى النافذة هائمة بوجه خال من أية تعابير . لا أدري لِمَ كنت متيقنة بأنها لم تكن ترى شيئا مما يدور في الخارج ، بل تنظر إلى انعكاس صورتها على الزجاج ، تحدق في وجهها الشاحب و عينيها المرهقتين . ثم تنظر إلى الزجاج لتخترق بنظراتها الحائرة ما وراءه من شبكات معقدة رسمتها خلاياها العصبية .
بدا كاهلها مثقلا بالأعباء . حاولتُ الغوص معها في بحر أفكارها ، علِّي أفك معها بعض الشفرات و أواسيها و لو بمجرد النظرات ...

هي تفكر في الوضع الراهن في البلاد : عائلات تضررت من الثلوج و الفيضانات ، أطفال حفاة ، تريد أن تساعدهم و تدخل السرور على قلوبهم ...

الأزمة الإقتصادية أيضا تشغل بالها ، الإعلام المضلل ، الملف الأمني و محاسبة قتلة الشهداء ...

ربما كانت متأسفة بسبب ما تسمعه من نقاشات عقيمة حول صراعات الأحزاب و الإيديولوجيات و تهميش الأولويات ...

ربما كانت تفكر أيضا في المجازر التي تُرتكب بحق الشعب السوري ، بضحايا بابا عمرو و كرم الزيتون، بأهالي حمص و إدلب و درعا ، باللاجئين السوريين في لبنان و تركيا ...

تفكر في القصف الإسرائيلي لغزة، بالأقصى الذي يريدون اقتحامه في كل مرة ، بالأسرى الفلسطينيين، ب"هناء شلبي" المضربة منذ أسابيع عن الطعام ...

تفكر بحال المسلمين في كل مكان: بالإنفجارات المتتالية في بغداد، بقتل الجنود الأمريكيين للأفغان، بالوضع في اليمن بعد شبه الإنتخابات...

هواجسها لا تنتهي ...

هي تشعر بالقهر و العجز ، وهو ما يفسر( ربما) كل هذا الإرهاق ...

قطع حبل أفكاري اللامتناهية صوت أنثوي مألوف :" ها قد ركبنا معا في نهاية المطاف ! أتعلمين أن زوجي يعمل في الشركة المصنعة لهذه الحافلات ؟ أترين ذاك العمود قرب الباب ؟ إنهم يأتون به من مدينة كذا ، في شاحنات كبيرة ..."
نظرت إليها مبتسمة ، كان قدرنا أن نلتقي مرتين و أن تدخل قوقعتي مرتين ... لاحظت كم كانت تشبه المرأة الشاردة أمامي ، فعدت أتخيل ما يجول بخاطرها ، ولكن بطريقة مختلفة تماما، بعد أن اقترنت صورتها في ذهني بصورة جارتي :

لقد نسيت الملابس معلقة في فناء البيت، لقد تبللت بالتأكيد، و سيتطلب تجفيفها يوما أو يومين آخرين ...
إحتارت ماذا ستعد للعشاء ، وماذا ستطبخ غدا في الغداء ! ياله من تمرين يومي ممل . أسئلة قد تبدو لوهلة سخيفة و لكنها تستنفذ طاقاتها ، و تحدد مصير عائلة بأكملها ...
تذكرت والدتها العجوز التي لم تزرها منذ أسبوع لكثرة المشاغل ... تذكرت المسلسل التركي التي لم تشاهده منذ يومين، كانت تتمنى ألا تكون قد فاتتها أحداث كثيرة ... تذكرت ابنتها التي تريد شراء فستان سهرة فاخر لحظور زفاف صديقتها ، من أين لها بالمال ؟ زوجها لم يسدد بعد فاتورة الماء و الكهرباء .
هي تفكر أيضا في بيع مصوغها و نصيبها من الإرث كي تشتري قطعة أرض تبني فوقها مسكنا شاسعا . لكن يجب أن تطلب قرضا من إحدى البنوك حتى تتمكن من بناء الطوابق الثلاثة ، واحد لها و وا حد لكل من ولديها .
ابنتها ستتزوج من جارها الوسيم الثري ، لا تدري كيف ستقنع والدته بذلك ، لكنها تتمنى أن يكون من نصيبها .
ثم ، و أخيرا، ستنتقل لتمضي ما تبقى من حياتها في ذاك البيت الجديد ، ستكون حينئذ سعيدة حتما !
ستنظر ذات يوم في مرآة الحمام الجديدة ،تحت ضوء أبيض ناصع، و ستلحظ حينها خصلات شعرها الرمادية الكثيفة ، و تجاعيد وجهها الغائرة التي ما عادت مساحيق التجميل قادرة على تغطيتها ، ستبكي بحرقة...

ثم تسقط أرضا .

نظرتُ إلى الخارج ، السماء مظلمة يضيئها من حين لآخر برق خفيف ، و الأمطار لازالت تهطل بغزارة . التفت من جديد إلى جارتي التي لازمت الصمت . لا أدري أكان ذلك لعدم تفاعلي معها ، أم أنها سافرت معي في رحلتي الخيالية وفزعت لنهايتها ، فأيقنتْ مثلما أيقنتُ...

أنّ هذه الدنيا لا تسوى عند اللّه جناح بعوضة !

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كان الطقس مغيما و باردا حين وقفت أنتظر سيارة الأجرة ذات مساء . بعد دقائق طويلة ، توقفت إحداها أمامي . لم أكد أخطو خطوة حتى رأيت حشودا من الناس تتدافع ، كل واحد منهم يريد أن يرمي بثقله قبل الآخر .
تراجعت و بقيت أتأمل الزحام و الصِّدام .
صعدت امرأة كهلة و و ضعت يدها على الكرسي حذوها و صاحت : هيا اركبي !
كانت تخاطب أختها المحملة بالحقائب و الأغراض ، نظرت إلي ، فساعدتها على حملها ...
في ذات الوقت حاولت امرأة حامل التسلل للجلوس في ذاك المكان الشاغر ، ففاجأتها صاحبتنا بصوتها الحاد : هذا مكان أختي !
ـ أنا حامل و لا أقوى على مزيد الإنتظار
ـ أنا أسكن بعيدا، و هذه أختي متعبة ، يجب أن نعود معا .
ـ هذا ليس من حقك
ـ بلى ! "اللّه غالب عليّ و عليك" ( جاذبة يد أختها )
و سرعان ما تصاعد الجدال و تحوّل إلى تقاذف بأسوء النعوت و "الدعوات" ... إلى أن انطلقت سيارة الأجرة .

أحسست بالضيق ، و لم أعد أطيق الوقوف هناك، فتركت المكان متوجهة إلى محطة الحافلات ( لم يكن لدي خيار ثان ) .
ما إن وصلت ، حتى بدأت قطرات المطر الرقيقة تتساقط، و تتسارع شيئا فشيئا . إحتميت بسقف كشك صغير . و قفت امرأة في الخمسين من العمر بجانبي . بعد التحية سألتني عن توقيت الحافلات . أجبتها متأسفة : ما المسؤول عنها بأعلم من السائل .
كنت أتأمل نزول المطر ، مستمتعة ، على غير عادتي في مثل هذا الظرف .

أحاطني سكون عميق غريب، رغم كل الضجيج ... أطلقت العنان لأفكاري ، كانت خواطر أقرب إلى أحلام اليقظة . لكن ذلك لم يدم طويلا . خرقت تلك المرأة "الهدنة" من جديد ، و أخذت تحدثني عن البضائع في السوق، عن غلاء الأسعار ، عن أبنائها ...

كنت أحاول جاهدة أن أتفاعل معها ، و بداخلي رغبة جامحة في الاستماع لصوت المطر و هدير الرعد الخجول، فقط لا غير .
لاحت الحافلة من بعيد أخيرا ، فانصرفت و وقفت مع بقية الركاب أمام الباب .
صارت القطرات "سمينة" أكثر و سريعة أكثر ، و لم نركب بعد .

أخذ البعض ينادي السائق بأن "افتح لنا" لكن دون جدوى .
تبلل حجابي و معطفي و حقيبتي مثل جيراني . كان ذلك ليكون كابوسا لولا أنني غُصْت آنذاك في حالة غير طبيعية من الهدوء السريالي .

كنت أنتظر ساكنة و أنظر في الوجوه العابسة المتملقة ... إلى أن فُتح الباب .

يتبع ...

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On arrive au même instant
Là voilà, en train de me chercher
Je la rejoins, le coeur battant
Une nouvelle aventure vient de commencer

Elle était souriante, chaleureuse
J'étais à la fois confuse et heureuse

Un petit tour au centre ville, il faisait froid
Je la suivais... elle était pleine d'énergie, de vie et de joie
Après quelques courses, on prend le bus et on s'en va
Des vastes prairies bordaient l'autoroute vers Bizerta

Arrivée à une grande villa
bien acueillie par mon adorable tata
la douce Amen et un papa pieux et sympa

Je me sentais timide et gâtée, gaie et enchantée

Je regardais les pièces, les meubles .. quelle classe !
Je me trouvais dans un autre monde , un nouvel espace

Nous voilà dans sa chambre spacieuse, en train de discuter
J'étais un peu fatiguée, encore affectée
Je me lamentais, je souriais, je pleurais
Elle était patiente et douce, elle me consolait
Avant de dormir, elle venait me voir et me chuchoter

Des mots doux, des prières, et des souhaits
Elle était tendre... J'étais un peu perturbée

Je ne suis pas habituée à tout ceci honnêtement ...
Chez elle , y avait trop d'échanges ,trop d'émotions
des histoires de filles, des mots doux, des compliments
Chez moi c'est quand même assez différent
Je vis dans un univers où il n'y a presque que des garçons...

On se baladait en voiture par ce froid hivernal
Les rues étaient presque vides... C'était un régal!
La mer était agitée, le vent soufflait

on descendait par moment, on marchait,
on prenait des photos, on rigolait

J'étais sous le charme du vieux port
quand on s'est arrêté un bon moment sur le bord
les vieux bateaux, le ciel gris, l'eau foncée... on adore

On a eu le droit à une petite mésaventure sur le quai
je souris maintenant, je l'imagine crispée
t'inquiète pas soeurette, ça ne m'a pas vraiment génée
au contraire, ça a rendu l'ambiance plus animée

fallait bouger, elle tenait ma main pour courir,
je n'avais aucun réflexe, c'était idiot, ça me fait rire

Le dernier jour, je prends mon train
Les beaux moments ont toujours une fin
Ses grands yeux verts brillaient de chagrin
J'étais émue .. fallait partir tôt ce matin

Ce n'est qu'un aurevoir, je te verrais demain

incha Allah, c'est Lui qui trace notre destin

vieux port Bizerte

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Grain de Sable

A toi, ces mots du silence

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عيد الطفل العربي

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Dix ans déjà ...

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Elle souffre ... [ Cancer du sein ]

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عيدهم عيدنا

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علّمتني الحياة _ الرّضا

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Médaille d'Or pour la Syrie ..

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تحت المطر

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Invitée chez ma Désenchantée

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